À la frontière entre aliment et remède ancestral se trouve le bouillon d’os, un trésor nutritionnel aux multiples vertus. Réchauffant, réconfortant, riche en protéines et en nutriments biodisponibles, facilement assimilables, le bouillon est particulièrement bénéfique sous forme de cure pour des situations de convalescence, pour fortifier des organismes affaiblis ou pour reminéraliser après un effort sportif. En cela il est tout particulièrement indiqué après un accouchement qui cumule toutes ces caractéristiques.
Le bouillon d’os, par sa richesse en minéraux, permet de travailler sur l’équilibre acido-basique et ainsi de lutter contre une déminéralisation générale, un état inflammatoire et douloureux pour les muscles, les articulations et les os.
Également riche en protéines, notamment en collagène provenant du tissu conjonctif de la viande, le bouillon d’os participe à « réparer » les tissus. Il permet de régénérer le système digestif et est ainsi totalement indiqué en cas de porosité de la muqueuse intestinale. Il est également apprécié pour son soutien dans des affections articulaires et tendineuses, il améliore l’élasticité de la peau, nourrit cheveux et ongles, et soutient une muqueuse stomacale saine en favorisant une bonne sécrétion d’acide gastrique.
À noter que la grossesse est un phénomène extrêmement acidifiant qui augmente la perméabilité intestinale, d’où l’intérêt de boire du bouillon d’os également pendant la grossesse.
Enfin la présence de glycine, un acide aminé agissant comme un neurotransmetteur apaisant et régulateur du rythme circadien, pourrait prévenir les risques de dépression du postpartum.
Après la naissance, la consommation régulière de bouillon optimisera l’assimilation des autres vitamines et minéraux contenus dans les repas et impactera ainsi la qualité et la production du lait maternel (et les apports nutritionnels du bébé).
La qualité du bouillon d’os tient principalement de la qualité des ingrédients utilisés, d’origine biologiques, les os doivent provenir d’animaux élevés en plein air, nourris à l’herbe et qui n’ont pas été traités trop fréquemment aux antibiotiques.
Je recommande de consommer un petit bol de bouillon avant les deux principaux repas, ou un grand bol par jour, idéalement pendant trois semaines.
Il peut également être consommé sous forme de monodiète pendant un à trois jours.
La recette Naturopathique
Ingrédients
4 litres d’eau (filtrée)
1 poulet / 1 poule entier.e bio (avec les abats) ou une carcasse de poulet bio
2 ou 3 carottes
1 ou 2 poireaux (avec le vert)
1 branches de céleri
quelques champignons
1 c à soupe de vinaigre de cidre
1 gousse d’ail
1 oignon
2 cm de gingembre
2 cm de curcuma
Sel de mer
Thym et laurier ou citronnelle et feuilles de combava au choix
Déposer la poule (ou la carcasse) dans un plat puis mettre dans l’eau froide et laisser frémir quelques minutes. Écumer les impuretés à la surface.
Ajouter tous les légumes et herbes aromatiques non épluchés (y compris les peaux d'oignons et d'ail riches en quercétine)
Laisser mijoter durant 3 heures à feu doux.
Filtrer le bouillon.
Il peut se conserver quelques jours au réfrigérateur ou être congelé en bocaux.
La viande et les légumes doit être consommés rapidement ou congelés.
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